lunedì 7 gennaio 2013

En la Araucanía, AUTORIDADES MUESTRAN SU VERDADERO ROSTRO.


Español

En la Araucanía,
AUTORIDADES MUESTRAN SU VERDADERO ROSTRO.









El país es testigo, del doble estándar desplegado sin pudor por el Gobierno a raíz del criminal atentado de que fue víctima el matrimonio Luchsinger – Mac Kay. Hemos visto la impudicia del Presidente de la República, su Ministro del Interior, el Intendente de La Araucanía, y parlamentarios como Espina y Edwards, para tratar el tema –no como autoridades responsables- sino como instigadores de una nueva versión del Terrorismo de Estado.

El Gobierno y sus fuerzas políticas afines se han sacado la careta y muestran su esencia reaccionaria y racista. Están furiosos por la muerte de un matrimonio de la elite. Pero cuando jóvenes mapuche y chilenos fueron asesinados por funcionarios policiales … sólo les hemos visto respaldar institucionalmente los crímenes. Sin ir más lejos, a la Lonko Juana Calfunao -fundadora de la Comisión Etica- le han quemado su casa en tres oportunidades. Como producto de esos atentados incendiarios, murió calcinado su tío Basilio Coñonao. Ninguna autoridad habló de Terrorismo, ningún funcionario amenazó con imponer el Estado de Sitio, jamás salió en televisión…

En sus esfuerzos por “traducir” las complejidades de un conflicto histórico, a un formato maniqueo, que para efectos mediáticos les permita volver a poner las cosas en blanco o negro, al mejor estilo de la Guerra Fría y del discurso pinochetista del cual son herederos; no vacilan en hablar de “poderosas organizaciones terroristas”, con financiamiento extranjero, que ameritan instalar el Estado de Sitio en la región… para restablecer el Estado de Derecho (¡?).

Al parecer estos “estadistas” no se dan cuenta que instalar en una región del país el Estado de Sitio… es la evidencia concreta de su incapacidad para gobernar de acuerdo a cánones democráticos.  Es el reconocimiento de que su modelo político no sólo carece de respaldo ciudadano, sino que institucionalmente NO FUNCIONA.

Lo mismo que en Dictadura, muestran un rechazo visceral a toda defensa de los derechos humanos de los gobernados. La mera existencia de un organismo como el Instituto Nacional de Derechos Humanos (INDH), que por ley tiene la misión de cautelar estos derechos, los descompensa. La Comisión Ética Contra la Tortura – Chile, y su Secretariado Exterior, no sólo respaldan al INDH en sus críticas a la eventual aplicación de la Ley Antiterrorista, sino que le piden al Consejo y a su Directora, que no se dejen amedrentar por los destemplados ataques de autoridades que ni siquiera entienden su rol.

A diferencia de las máximas autoridades de Gobierno, sabemos que este es un problema político, que no se soluciona poniendo 84 Carabineros más. En días recientes, preocupados por la prolongada Huelga de Hambre de dos Presos Políticos mapuche, junto a destacadas personalidades y con mas de 200 firmas, entregamos  a la Presidencia una propuesta para crear las condiciones que permitan establecer un dialogo con respeto a la dignidad de todos los involucrados. Un elusivo silencio es hasta ahora la única respuesta.
Con la misma firmeza con que algunos jerarcas llaman a establecer el Estado de Sitio, a aplicar la Ley Antiterrorista, a armarse para salir “de cacería”, les decimos que no nos amedrentan, que defenderemos los derechos del pueblo nación mapuche, de sus niños, mujeres y hombres, con todas las herramientas de la Paz, apoyados en el Derecho Internacional Humanitario y en la ciudadanía consciente; que no permitiremos la re-instalación del Terrorismo de Estado.

Juana Aguilera                           CECT – Santiago Chile
Sergio Palacios                          CECT-   Temuco Chile
Nelson Agustín Aramburu          CECT – V Región Chile
José Venturelli                           Vocero Secretariado Exterior CECT
María Jara                                  CECT- Bélgica
Leonor George-Nascimento        CECT- Italia
Marie Christine Rybarczyk         CECT- Francia

COMISIÓN ETICA CONTRA LA TORTURA

Lunes 7 de enero de 2013.



Francais 

En l'Araucanie,
Les Autorités montrent leur vrai visage.













Le pays connaît, une face cachée exhibée sans pudeur par le gouvernement à la suite de l'attentat criminel qui a subi le couple Luchsinger - Mac Kay. Nous avons vu l'impudence du Président de la République, du ministre de l'Intérieur, du maire de La Araucanía, et des  parlementaires comme  Espina et Edwards, pour régler le problème, non pas comme des autorités responsables, mais comme les instigateurs d'une nouvelle version du terrorisme d’État.

Le gouvernement et ses alliés des forces politiques ont déposé leur masque et montrent leur essence réactionnaire et raciste. Ils sont furieux suite au décès d'un mariage de l'élite. Mais quand c'est un jeune Mapuche ou un Chilien qui est tué par des policiers ... nous les avons vu soutenir institutionnellement ces crimes. Sans aller plus loin, la maison du chef Juana Calfunao-fondateur de la commission d'éthique, a été incendiée trois fois. À la suite de ces incendies criminels, son oncle, Coñonao Basilio, est mort brûlé. Aucune autorité n'a parlé de terrorisme, aucun fonctionnaire n'a menacé d'imposer l'état de siège, rien n'est jamais apparu à la télévision ...

Dans leurs efforts pour «traduire» les complexités d'un conflit historique à un format manichéen, que les effets des médias autorisés leur permettent de revenir à exposer les choses en noir ou blanc, dans le style de la guerre froide et du discours hérité de Pinochet , n'hésitent pas à parler de «puissantes organisations terroristes» avec des fonds étrangers, qui justifient l'installation d'un état de siège dans la région ... pour rétablir l'état de droit (?).

Apparemment, ces «hommes d’État» ne se rendent pas compte que l'installation de état de siège dans une région  du pays... est la preuve concrète de leur incapacité à gouverner selon les canons démocratiques. C'est la reconnaissance du fait que non seulement le modèle politique manque de soutien du public, mais qu'institutionnellement il ne FONCTIONNE PAS.

Comme pendant la dictature, ils montrent un rejet viscéral de toute défense des droits de l'homme. La simple existence d'un organisme comme l'Institut national des droits de l'homme (INDH), qui par la loi a pour mission de protéger ces droits, les indispose. La Commission d'éthique contre la torture - au Chili, et son secrétariat extérieur, non seulement soutiennent l'INDH dans ses critiques sur l'application éventuelle de la loi antiterroriste, mais demandent au Conseil et à son directeur, de ne pas se laisser intimider par ces attaques menaçantes des autorités qui ne comprennent même pas leur rôle.

Contrairement aux plus hautes autorités du gouvernement, nous savons qu'il s'agit d'un problème politique, que ce n'est pas une solution de mettre 84 policiers de plus. Ces derniers jours, préoccupés par les deux prisonniers politiques mapuches en grève de la faim prolongée, avec l'engagement de personnalités éminentes et avec plus de 200 signatures, nous avons demandé à la Présidence une proposition visant à créer les conditions pour établir un dialogue dans le respect et la dignité de toutes les personnes impliquées. A ce jour la seule réponse est un silence total.
C'est avec la même fermeté que certains dirigeants appellent aujourd'hui à un état de siège, pour mettre en œuvre la loi antiterroriste, et s'armer pour aller "à la chasse". Nous leur disons qu'ils ne nous intimident pas, que nous allons défendre les droits de la nation mapuche, de leurs enfants, des femmes et des hommes, avec tous les outils de la paix, appuyés par le droit international humanitaire et la citoyenneté consciente, nous ne permettrons pas la réinstallation du terrorisme d’État.


Juana Aguilera                        CECT - Santiago du Chili
Sergio Palacios                        CECT -Temuco Chili
Nelson Augustin Aramburu    CECT - V Région Chili
José Venturelli                        CECT Porte-parole du Secrétariat Extérieur 
Maria Jara                               CECT-Belgique
Leonor George-Nascimento   CECT-Italie
Marie-Christine Rybarczyk    CECT-France
COMITÉ ÉTHIQUE CONTRE LA TORTURE

Lundi 7 Janvier 2013.



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